Débouchés professionnels

La formation dispensée au sein du master 2 en droit constitutionnel et droits fondamentaux prépare différentes carrières. La majorité des diplômés deviennent des praticiens du droit (avocats, fonctionnaires ou magistrats) tandis qu’une minorité se tourne vers l’enseignement-recherche, ce que permet le caractère mixte professionnel/recherche du master (dit « indifférencié »).

De plus, riche de ses enseignements comparatistes, le master propose une ouverture importante sur les systèmes constitutionnels étrangers. Les métiers du droit constitutionnel ne se limitant pas à l’espace français, les enseignements dispensés permettent d’appréhender les systèmes étrangers, favorisant les opportunités de carrières internationales.

Ainsi, les débouchés du master 2 DCDF sont très variés :

  • La recherche : réalisation d’un doctorat (en France et à l’étranger), chargés d’enseignement, maîtres de conférence, professeurs des Universités
  • Les concours administratifs : administrateur des assemblées (AN ou Sénat), Institut national du service public (INSP), inspecteur des finances publiques, administrateur des affaires maritimes, officier de protection de l’Ofpra…
  • Les postes de collaborateurs d’élus : assistants parlementaires (AN, Sénat, Parlement européen), collaborateur à la Mairie de Paris, en région…
  • Les emplois ministériels : chargés de mission administration centrale ou déconcentrée, juriste au bureau du droit public de la direction des Affaires civiles et du Sceau (ministère de la Justice)…
  • Le barreau (avocats à la Cour ou avocats aux Conseils), notamment pour la défense des droits fondamentaux. Le M2 DCDF offre notamment une excellente formation théorique et pratique sur la QPC, laquelle concerne aujourd’hui toutes les branches du droit, public comme privé.
  • La magistrature, judiciaire (ENM) et administrative (concours des TA et CAA)
  • Le journalisme juridique : Dalloz, LCP, Public Sénat
  • La diplomatie et les carrières internationales, notamment le conseil juridique au sein d’organisations internationales, gouvernementales ou non, tournées vers le développement et la mise en œuvre de systèmes constitutionnels en mutation suite à des conflits ou des crises. De grandes organisations (ONU à travers le PNUD, l’OSCE, l’UE) développent des programmes en faveur de la paix, du développement et de la promotion des droits fondamentaux qui comportent une importante composante sur la reconstruction de l’État et le droit constitutionnel. De nombreuses ONG (Max Planck Institute, Democracy Reporting International) ont également développé des compétences spécifiques dans ces domaines, et interviennent dans le monde entier pour aider les États en transition à (r)établir un système constitutionnel et institutionnel souvent défaillant. Ces organisations peuvent soit développer une expertise générale, soit se focaliser sur un champ d’étude particulier (systèmes électoraux et élections, décentralisation, droit parlementaire, autorités indépendantes…).

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